These produits étaient quotidiennement utilisés depuis les années 1970 pour lutter against the insects ravageurs, the champignons or encore them « Mauvaises herbes ». In 2017, du fait leur toxicité pour la santé humaine et pour la biodiversity, leur vente en libre-service a été interdite. Aujourd’hui, seuls les stades réservés aux compétitions de haut niveau et les golfs sont encore exemptés. It’s just 2025 to adapt.
In the communities ou pour l’industrie du tourism, this nouvelle réglementation entraîné un radical changement des pratiques. Depuis cinq ans, Lucile et Richard Abegg, les propriétieres du camping écoresponsable Le Rêve, dans le Gard, opèrent ainsi la transition ecologique de leurs huit hectares. « Dès le rachat du lieu, en 2017, on voulait être en phase with the values of durable development », raconte Lucile Abegg, 54 years old. Consequences ? L’entretien est « plus compliqué. On ne gère plus les espaces pareils », admet the gérante. Au pied des bosquets bordant la piscine, le couple met désormais des mortes broyées. Ce paillage, en guardant dans l’ombre et dans l’humidite les graines enfouies sous terre, empêche les repousses importunes. « The plus gros du problème ce sont les allées de petits graviers entre les emplacements. L’herbe repousse à certains endroits et forcement, esthetiquement, c’est moins sympa », poursuit Lucile Abegg.
- © Nicolas Wietrich / Ville de Blois
Pour a result of éclatant, il faut donc une bonne dose d’huile de coude: « On y va à la main, parfois à l’aide d’outils, ou on racle le sol avec le tracteur. À a moment, on the use of a thermostatic device [1]it is a consommait trop de gas, on a laissé tomber. » Lucile et Richard Abegg ont finalement choisi une option plus douce: « So it on se bat contre la nature, mais il faut embaucher, soit on accepte de laisser reprendre ses droits. On the other hand, he chose to do the same as petite pousses sans arrêt. », Resume Lucile Abegg.
Du coté des municipalites, la voie vers le « zero phyto » it is an engine
A point de vue qui, in a milieu encore peu sensible à ces questions, prend des allures « de petite revolutionconfirme-t-elle. Campings of 4-5 are based on proper standards. Beaucoup voient ça comme une contrainte, et je pense que certains ont encore des petits bidons [d’herbicides] de cote. » In 2019, in this region, 18 camps on 1 600 seulement are available and labelled. « zero phyto » d’après l’organisme Fredon Occitanie, en charge de la santé des végétaux.
Du coté des municipalites, la voie vers le « zero phyto » it is bien engagée. Enter 2015 and 2021, 728 entries have been made « terre saine » par le ministère de la Transition ecologique et l’Office français de la biodiversity. Unfaible nombre – this représente moins de 2 % des communes françaises – qui ne témoigne pas des efforts mis en place nationalement, as me l’expliquait l’été dernier, dans la Gazette des Communesthe responsibility of gardens and the biodiversity of Rennes: « In the metropolitan rennaise, the quarante-cinq communes are not passées at “zero phyto”. Pourtant, seule la ville de Rennes is labellisée. […] Tout le monde ne demande pas le label parce que cela a un coût: celui de l’audit, mais also de temps pour monter des dossiers. »
- Le cimetière La Forêt de la ville de Blois. Repute for his important vegetal patrimony, elle arrête les pesticides de 2008. © Nicolas Wietrich / Ville de Blois
Preuve en est, in le Loir-et-Cher, la ville de Blois, absente du palmares « terre saine », a list of pesticides of 2008. The community, report for its important vegetative patrimony, contains 430 hectares of vertical space. Et depuis quatre ans, les plantes réinvestissent les bords de route, les trottoirs et les rues du centre-ville. Les parcs et les prairies, eux, ne sont plus « fauches » qu’une à trois fois par an, tandis qu’au cimetière, plantes grasses et fleurs ont remplacé le revêtement calcaire. « Il suffit d’un peu de terre et de semences pour redonner vie à une zone quasi inerte. In his cimetières, his abeilles reviennent and on revoit des chouettes hulottes in the milieux très urbains », This is David Legrand’s request, pays and adheres to the quality of the life of Blois.
For l’entretien, les services techniques fonctionnent encore par brûlage thermique, mais à terme « On a larger laisser table, place a vegetable spontanée », continue the profession. Une transformation qui exige plus d’effectifs qu’avant. « On the organization souvent des chantiers de reinsertion. We don’t have enough time to return to normal society », developer David Legrand. Enfin, ces nouveaux paysages florissants demandent énormément de pedagogie auprès des habitants, habitués aux tontes régulières. « C’est un travail de terrain quotidien. Les plus difficiles sont les personnes de plus de 70 ans, pour qui un trottoir propre est un trottoir sans herbe », relate le paysagiste.
« Les personnes agées ont l’impression que ce n’est pas entretenu »
Plus au Sud, la maire de Naucelle (Aveyron), village où l’on pratique la gestion différenciée — it’s-est-à-dire qu’on évite de tondre ce qui n’a pas besoin d’être tondu —, dresse le meme constat. « The plot of people ages on the impression that ce ce n’est pas entretenu », abonde Karine Clement. Certain mécontents arrachent même les touffes d’herbe rebelles. En plus de sensibiliser leurs administrés, les mairies doevent reformer leurs agents. À Blois, ceux chargés de la propreté sont désormais incollables sur la flore poussant en ville. « It is a total méconnaissance. Aujourd’hui, ils sont fiers de partager leur savoir », assure David Legrand. Parfois, les collectivités font appel à des intervenants extérieurs pour apprendre les gestes. « Lors des formations, le but est de prouver que les espaces publics peuvent répondre à une attente sociétale tout en n’étant pas exempts de végétation. In summary, on what you need to know about the contraints of “zero phyto” to devenir an autre projet for the territoire », Détaille Claude Boudot of Fredon Occitanie, who is on the sujet.
- At the Blois cimetière, plant grasses and fleurs ont remplacé le revêtement calcaire. © Nicolas Wietrich / Ville de Blois
The difficile entretien des terrains sportifs
L’un des plus gros defis reste les terrains sportifs dont l’entretien, sans herbicides, devient technique et laborieux. It is also more important: the price of an engine engine for decompacting the soil — for increasing the number of piétinées and empêcher the return. « Mauvaises herbes » — oscill entre 15 and 40 000 euros. Un problème pour les petites communes au money budget. « A solution can be found in the mutual agreement of machines. À Muret (Haute-Garonne), l’intercommunalité a acheté un décompacteur et le prête », Rapporte Jean-Marc Sentein, director of sports at la marie. Pour le president of l’Andiiss (association nationale des directeurs, des intervenants d’installations et des services des sports) le “zero phyto” « oblige to travailler de manière plus régulière le terrain alors que ce sont des lieux extrêmement fréquentés. And as all that is done with the hand, the temps of augmente travail. Chez nous, it’s the equivalent of 800 hours plus »enonce-t-il.
« He does not diversify the types of gas »
The premier pas est de sortir de la « monoculture, conseille Claude Baudot. He faut diversifier les types de gazons, ajouter du trèfle, which permet de fixer l’azote dans le sol par example. » Car la fin des pesticides, it is also dire adieu aux pelouses épaisses et bien vertes in all seasons. « In function of the meteo, the terrain peut être un peu jaune, ou abîmé. It’s the nature’s quoi ! Les utilisateurs ont beaucoup de mal à l’accepter », dit Jean-Marc Sentein. Qui est que le monde du sport n’est pas encore prêt de s’emparer de la question. Au-delà de la biodiversity, l’enjeu for les municipalities, les sportifs ou encore le secteur touristique est the changement des mentalites. La loi Labbe « Pousse à changer notre rapport à l’espace urbanisé et à la nature », Esteemed Claude Baudot. A processus qui prendra du temps.
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